C’est une grande tristesse qui nous a tous envahi en apprenant le décès de notre ami Albert Ringenbach. Il était né le 3 mai 1941 au Cirque National de ses parents, Amédée Ringenbach et Yolande Sturla. C’est là qu’il apprit « le cirque » : les équilibres sur boules avec ses sœurs Jeannine et Anna qui épousera plus tard Sampion Bouglione.
Il excellait aussi sur le fil dans les oripeaux du vagabond Sander’s et à la bascule où il réalisait le double saut périlleux reçu sur les épaules du partenaire et, surtout, un flic flac arrivée en équilibre de main en troisième hauteur.
En 1956, le Cirque National s’associa au Télé-Radio-Circus de Jean Coupan avant de refaire une dernière tournée sous son nom en 1957. En 1958, la famille tourna avec les Bouglione puis, en 1959, débuta une longue collaboration avec la famille Gruss : le Grand Cirque de France puis le City Circus, le Cirque National Gruss. C’est là qu’Albert fit la connaissance de Bella, la sœur d’Alexis Jr, qu’il épousa en 1966.
Outre ses apparitions en piste, Albert était chef monteur, emploi qu’il occupa jusqu’en 1994, lorsque son coeur, malmené par la rudesse d’une vie de cirque, le contraint à prendre du repos.
Avec Bella, ils avaient dressé un jeune tigre, Giliak, né au Cirque Moreno, qui débuta en 1989 au Cirque National Alexis Gruss. On le vit, plus tard, chez Maximum en 1998, au Cirque Arlette Gruss en
2004, en Cirque d’Hiver en 2005 et chez Christiane Bouglione en 2006.
En 2007, la famille décida de s’installer à Vierzon, rue du Cavalier, là ou en 1940, Amédée avait installé ses quartiers d’hiver. Ils créèrent un cabaret, le National Palace, qui, grâce à son professionnalisme et son sens de la gestion, a su fidéliser un public.
Bella est décédée en janvier 2012 et ce sont les enfants Eddie, Isabelle et Yolande avec leurs gendres, belle-sœurs et petits-enfants, qui ont fait vivre l’établissement.
Monsieur Albert, puisque c’est comme ça que beaucoup l’appelaient, était un homme « posé » qui ne parlait pas pour ne rien dire. Il avait ce sens aigu de l’observation qui lui servit tout au long de sa
carrière.
On ne le vera plus chaque soir au bout du bar du cabaret mais on  gardera en mémoire son sourire, sa joie de faire partager le métier difficile mais tellement gratifiant qu’est le cirque.
Christian Hamel, Président du Club du Cirque et ses adhérents adressent à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances.
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